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dimanche 6 septembre 2015

Thonnance (52) : la Trace Verte 2015 - Un peu déçus ....

Compte-rendu à venir. Pas eu le temps cet aprèm, j'étais au concert de Calogéro à la Foire de Châlons. Qualité du concert qui compensera la rando de ce dimanche matin.

Voilà donc le résumé de cette rando de Thonance (52), cru 2015 : Déception donc ! Bonne lecture :


   Ce dimanche 6 septembre, j’étais en déplacement en Hte-Marne, à Thonnance les Joinville pour la Trace Verte. L’an dernier, j’avais fait la rando d’Argonne, je voulais revenir à Thonnance car la dernière rando, en 2013 pour moi, m’avait laissé un plutôt bon souvenir. J’espérais que 2015 serait un bon cru. Surtout que Jean-Paul Stéphan, traceur de cette rando, avait vanté sur son site certains tronçons dont un single, sur le dernier tiers du parcours, de près de 8 km à profil plutôt descendant. Moi qui adore la D-, je pensais être servi.

Jean-Paul Stéphan (au milieu)
   Je vois le soleil se lever sur un beau ciel bleu sur ma route, pas mal de brume dans la vallée de la Marne du côté de St Dizier et un thermomètre qui m’indique à un moment 4°. Ca sent l’automne. J’arrive (tôt) sur place. Il fait 8° mais le soleil me chauffe le visage. Il fera frais toute la matinée (entre 8 et 13° seulement).







   


   Jean-Paul Stéphan s’occupe des inscriptions. Je retrouve aussi son frère, Olivier, avec qui je travaille. On discute un peu, puis je vais m’équiper. Fabrice, de Vitry, avec qui j’ai déjà fait quelques sorties, arrive. 













   Une fois prêts tous les deux, on va à la rencontre de Mickaël et Stéphane, garés un peu plus loin, et qui vont nous accompagner. Il y a aussi Alain G du club de Couvrot. Stéphane qui allait d'ailleurs étrenner son nouveau VTT (typé AM) de la marque ROSE.

   On est tous les 4 inscrits sur le 38 (la rando étant composée de 3 circuits) . Il est annoncé avec une bonne D+. On n’attend pas le départ groupé de 9h. On décolle vers 8h45. 

   Peu de plat pour se chauffer, l’échauffement se fait par de la montée d’abord dans Thonnance puis dans Suzannecourt. Ca se met à grimper très vite avec un fort pourcentage (jusqu’à 17%) : la montée de Frégnéval. En 2,3 km, on avait pris 140 m. On va ensuite entrer dans un single d’environ 3 km. Pas facile de le passer dans de bonnes conditions. En effet, parfois des angles gauches pentus obligent à mettre pied à terre. Pas évident pour la plupart des participants d’assurer ces passages. En ajoutant des arbres en travers, ça casse vite le rythme. Impossible alors de prendre un peu de vitesse pour que ce soit fun.

   Bonne nouvelle quand même, les terrains sont plutôt bons, quelques flaques d’eau, des traces souples mais pas de bourbiers ni de racines trop glissantes. La pluie des jours précédents n’étaient encore pas trop rentrée dans les bois. Un peu de pistes plus roulantes puis nouveau single avec un changement de décor en attaquant dans un bois de sapins. Une cassure se fait avec mes camarades. Je profiterai d’une nouvelle piste pour qu’on se regroupe un peu du côté du Bois de Bousselinval. La partie suivante va nous amener dans les bois de Mélaire avec des passages entre des zones très accidentées, un peu dans les sapins et des coups de cul impossibles à passer. Ca pousse les VTT pour tout le monde. On se retrouve au 1° ravito sur le plateau de Mélaire. 


ravito 1
















  
  

   Ce premier tiers de parcours ne nous a déjà pas ménagé. C’était sensé être le plus abordable. Mais la D+ s’accumulait déjà. Ce n’était que le début, la suite allait être un peu plus costaud. Déjà des regrets de ne pas avoir passé des singles joueurs dans lesquels on aurait pu se lâcher. Ils seront, hélas, un peu tous comme cela. Les quelques passages en descente devaient se faire prudemment, à cause de dévers en limite de talus, sur lesquels il ne fallait pas rater sa trajectoire.


la plate-forme


   On repart après le ravito par un sentier de découverte qui débouche sur une plate-forme au-dessus du vide. Ensuite, un peu de single descendant et une longue montée à fort pourcentage dans une tranchée en cailloux. Le single qui suivra (assez long) sera certainement celui le plus sympa du parcours, large, sans piège, bien agréable en pilotage (secteur de la Forêt de la Saunoire) et partiellement descendant. 









   Peu avant, j’avais perdu mes camarades du jour. En effet, Fabrice avait chuté (sans dommage pour lui puisqu’il s’était bien relevé) devant moi. Sauf que (mais je ne l’ai su qu’au ravito 2), il venait de casser son dérailleur au niveau du ressort. Il devait repartir sur le ravito 1 après une réparation de fortune pour se faire ramener vers Thonnance.


Fabrice se relève, mais dérailleur HS
   Je traverserai une zone faite de gros creux et bosses, un peu trial, un peu Enduro. Mais j’ai eu du mal avec le fléchage pour réaliser le circuit qui était défini. D’autres vététistes étaient un peu comme moi. Ensuite, ce sera alternance de quelques descentes techniques au milieu de coupes d’arbres, du moins de restes d’arbres après débardage (faites à allure modérée) et de grosses montées. Si la plupart de ces montées, j’ai pu les faire sur la selle, celles qui vont suivre seront plus exigeantes. En effet, après une longue descente sur une belle piste (bien pour récupérer), je vais attaquer un single tout frais (trop peut-être), dans le lieu-dit "la Réserve", non loin de la route Montreuil/Thonnance (j’entendais la circulation) d’abord montant en lacets (passé en partie à la poussette), puis parfois descendant mais sur un sol meuble et parfois fuyant. Impossible de rouler correctement, les autres vététistes qui étaient avec moi dans cette partie roulaient à peine mieux que moi. Puis après un gros coup de cul (à la poussette), j’arrive au ravito 2 sur le versant opposé des lacets de Mélaire, là où se trouvait le ravito 1.


ravito 2


ravito 2
   Je prend le temps de bien récupérer : manger, boire et quelques mn après ma pause, me rejoignent Stéphane, Mickaël et Alain G. Et c’est là que j’ai su ce qui était arrivé à Fabrice. 


ravito 2
   Nous allons repartir ensemble par une grosse côte avec une épingle, puis, enfin, une belle trace descendante. Au bout de cette trace, c’était la bifurcation finale entre le parcours 2 et le 3. Nous avions déjà 600 m de D+ sur 23 km parcourus. Dilemne : finir sur le 2 ou engager sur le 3. Alain G décide de revenir par le 2. Stéphane était partant pour prendre la boucle du 3, Mickaël pas plus chaud que ça pour nous accompagner. Stéphane arrive à le décider. Alléchés que nous étions par le long single sur la dernière partie sur plus de 8 km, soit-disant intéressant et au profil plutôt descendant. Je pense que ça a été au-delà de nos espérances mais pas forcément pour les raisons qu’on espérait. Nous allions partir sur une rallonge de 16 km qui allait un peu nous casser le moral (et pas forcément à cause de la distance qui restait ou de la D+ qu’on allait se manger). Même si nous avions encore les jambes pour avancer, le plaisir allait vite disparaître. La suite allait donner raison à Alain G qui, au final, avait certainement fait le bon choix de se contenter du parcours 2.


Randonnée avec Visorando

   On monte d’abord gentillement dans le bois Lièvre, puis un gros pourcentage (proche des 20%) et une épingle sur un sol en gros cailloux qui oblige à mettre pied à terre. Un peu de chemin à découvert pour arriver à la ferme de Fortelle et ensuite nous attaquerons le long single en balcon. Le ciel s'est bien couvert et les températures s'en ressentent.


au Nord, sur la carte, la partie du single en balcon
   Ces derniers km allaient être longs, longs. La trace qui, parfois, descendait légèrement (trop peu souvent) vers l’intérieur du bois, revenait vers la lisière et donc remontait, ce fut ça pendant ces longs km, avec en plus des obstacles bien cassants : troncs, pierriers, trous dont on sortait à la poussette. J’entendais Mickaël qui se demandait ce qu’il faisait dans cette galère. Stéphane n’était pas en reste. Idem me concernant. Toute cette dernière partie n’était pas à la hauteur de ce qu’on en attendait. On se demandait quand ça allait descendre vraiment. On commençait même à en avoir un peu marre. J’ai participé à de nombreuses Traces Vertes par le passé et j’ai connu des tracés bien plus intéressants, assurant un bon mix entre le ludique et le technique. Même si j'en avais bavé, le raid RandOrient que j’avais fait en Juin était difficile mais j'y avais pris plus de plaisir (pour mémoire : 36.2 km - 802 m de D+ pour 3h44 de tps roulé).
   Nous allions enfin sortir de ce p..….n de single, il était temps. Heureusement que les sols étaient secs, sinon on aurait eu une 2e raison de pester !!  On attaque le goudron pour revenir sur Thonnance, nous allons même shunter le dernier single (pourtant sympa, je l’avais emprunté une année passée) situé en contrebas de cette route et rentrer directement au point de départ. C’était bon, on avait largement notre dose. Sandwich et boisson nous attendaient à l’arrivée.



Quand je regarde les chiffres de cette rando, c’était plutôt impressionnant :

36,7 km – 3h31 de temps roulé mais surtout une D+ ENORME de 945 m. Nous souhaitions faire de la D+, c’est sûr qu’on a été plus que servi.



les montées étaient raides !
   Les propos qui suivent n'engagent que moi (et peut-être mes camarades de ride de ce dimanche) : Je n’ai pas l’habitude d’être très critique envers une rando, car il y a l’organisation, les ravitos, le travail de fléchage que je respecte mais le tracé du parcours long était plus pour des vététistes TRES sportifs car même avec de la pratique et un bon physique, nous avons trouvé que sur bien d'autres randos auxquelles nous avons participé, même si le niveau était parfois relevé, nous avions bien mieux apprécié les tracés. Nous avons eu l’impression que Jean-Paul Stéphan voulait faire découvrir les terrains où il a l’habitude de rider mais avec sa condition physique à lui, de Champion du Monde et de France (il s'est fait le parcours en 2h23 - soit 15.5 de moyenne !!! ). Car, nous, physiquement, on était encore pas trop mal mais c’était plus dans la tête que ça ne suivait plus sur cette dernière partie. Et dans cet esprit, cette rando perdait dans sa globalité un peu d'intérêt. On aime bien en baver sur certaines randos mais il faut que ça reste du plaisir. Ce Dimanche matin, on en aura pris trop peu. On ne peut pas dire qu'on se soit régalés. Heureusement que nous étions tous les 3 pour râler ensemble.

   J’avais largement mieux apprécié, par le passé, les parcours sur Autigny/Curel ou au-dessus de Thonnance : la Perche, Murmont, ou Poissons, le bois des Allemands, etc. le secteur de Mélaire aurait pu être aussi mieux exploité, il y a de quoi faire.




   C’est la première fois que je suis déçu par une randonnée. Je ne garderai pas un bon souvenir de cette édition 2015, même si de nombreux participants l'auront appréciée. Et sur le même type de tracé, je ne reviendrais pas de sitôt à la Trace Verte. Dommage !!! 
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RV(tt) - le 7 septembre 2015




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